HTML5/CSS3 ou le retour vers les pires années de Flash

En ce moment, je vois de plus en plus de sites avec de bien jolies animations (des sortes de véritables sites vitrines) pour présenter un produit ou autre. C’est génial, ce qu’on peut faire avec un peu d’HTML5 / CSS3 / JS.

Sauf qu’à ça, s’ajoutent :

Et j’en passe.

Le soucis avec ça, c’est qu’on revient exactement au même point du web gouverné par le Flash d’il y a 5 ou 6 ans avant que tout cela n’arrive.

La mode d’il y a 2 ou 3 ans c’était de dire « Le flash est mort, vive l’HTML5″. Génial. Le seul truc qui a changé, c’est qu’on a plus besoin de plugin Adobe pour lire les animations & qu’elles sont, du coup, également accessibles chez nos amis du monde du libre. Ni plus, ni moins.

Les animations sont les mêmes (comprendre : HTML5 / CSS3 essaye de copier le fonctionnement / rendu de Flash), le temps de chargement est le même, faites-vous même le comparatif, vous allez voir, c’est complètement génial.

Et là vous me dites, très bien Cyrilou, mais c’est de l’animation, c’est long à charger, allez, c’est pas grave » ERREEEEEEEUR.

Parce que ce temps de chargement caché par un loader, c’était cool sur Flash (car du coup, le .swf était vraiment lourd à charger). Du coup, arrêtez de me foutre un putain de loader pour charger un header, un form et un footer (exemple sur un service ô combien utile et que j’adore et que les gens là-bas sont tellement adorables que parfois ça me donne envie de chialer : capitainetrain). Tu le vois, le loader ?

Eux ne sont pas les pires, j’ai pas d’exemple en tête, mais vous avez tous l’image d’un site qui a un loader et ensuite affiche le contenu de sa page dans un superbe fadein à la con insupportable.

Je me permets de rappeler que le web doit tendre (et le fait déjà) vers du rapide, de la performance et du non délais d’attente. Cacher le temps d’attente de la page (qui contient très peu d’éléments) avec un loader plus long à afficher / gérer que la page elle-même relève de haute trahison de filsdeputerie de la conception qu’on peut avoir d’Internet.

Messieurs, Mesdemoiselles, Mesdames, je ne vous félicite clairement pas.