Spider-Man Noir, un comic book bien noir qui met bien.
Parce que ça faisait longtemps que je ne me suis pas laissé influencé concernant un achat, je voulais me relaisser séduire par la délicieuse expérience de faire confiance les yeux fermer à quelqu’un. Ce quelqu’un a été Guillaume Natas de trimtab.fr qui a parlé du comic book « Spider-Man Noir » sur son blog. En bien. Donc, je me suis laissé tenté.
Je n’ai jamais été vraiment attiré par l’environnement des comicbooks, n’ayant jamais été vraiment fan des dessins ni vraiment de l’univers des bandes dessinées en général. La seule relation que j’ai pu avoir avec ce monde, c’est avec les films (The Dark Night, Spiderman 1, 2 et 3, vous voyez le délire) mais en aucun cas les bandes dessinées. Mais j’ai choisis de faire confiance à Guillaume, de me rendre à la Fnac et dépenser un peu d’argent (20e les deux tomes les gars, déconnez pas, foncez). Et je n’ai pas été déçu.
J’ai tout de suite été séduit par le côté « noir » de la chose. Surtout le costume du personnage, en fait. Celui d’origine est rouge et bleu, celui là est noir, taillé sur mesure, un peu underground sous les caves. Ce costume met l’ambiance : nous ouvrirons le bouquin pour se bouffer un environnement assez noir (d’où le titre « Spider-Man Noir ») en totale cohérence avec le personnage principale, aussi noir à l’intérieur qu’à l’extérieur. Mais pas totalement.
L’histoire en soi ne casse pas des briques : un homme, le Bouffon, qui a une étrange histoire que l’on ne découvre qu’à la fin, règne sur un New York des années 30/40 dévasté par le chômage, la crise financière et tout le foin. Le jeune Parker en a marre, il se rebelle, se fait piquer par une saloperie d’araignée et devient Super-Man Noir et entend faire justice lui-même.
Je n’en dirai pas pas plus ici; préférant vous laisser découvrir cet univers qu’on a pas forcément l’habitude de trouver lorsque l’on cherche du Spider-Man.
Je ne peux que vous souhaiter une bonne lecture et j’espère que vous l’apprécierez autant que moi.